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Sainte-Adèle ville endettée: Quel héritage ?

Sainte-Adèle, Vendredi 18 mars 2016 - Depuis l'annonce de sa mise en candidature à la mairie de Sainte-Adèle, le 4 mars dernier, Robert Milot et son équipe sont de plus en plus préoccupés par l'état des finances de la Ville suite à l’obtention de documents légaux et financiers via la loi de l’accès à l’information.

 

Les données obtenues sont alarmantes et nous questionnent au plus haut point quant à la santé de nos finances publiques. De 2009 à 2014, l'endettement municipal est passé de 19,8 millions $ à 36,8 millions $ (soit une augmentation de plus de 24,2% en 2013), ce qui représente aujourd'hui une dette par citoyen de 2 961 $. Ce taux est exagérément supérieur à celui des villes avoisinantes. Il s'y ajoute aussi une nouvelle augmentation du taux de .01$ en 2016 soit un taux global de taxation de 1.14$ par 100 $ d’évaluation. Ce montant représente le double de ce que payent les citoyens de Saint-Sauveur.

 

Si nous examinons cette dette, nous y trouvons des exemples pertinents de mauvaise décision, comme ce gouffre de 7 millions $! ... En octobre 2014, la Banque Nationale exigeait que la Ville paye 4,8 millions $ à titre de caution du Parc d’Affaires de la Rolland. Par la suite, la Ville a vendu l’immeuble pour 2 millions $ à Divertissement la Rolland inc., représenté par M. Joseph Maalouf. D’où une perte d’environ 3 millions $. À leur arrivé en place, l’équipe Charbonneau/Morabito/Gendron ont continué de contribuer annuellement à l’OSBL qui subventionnait le ‘’Parc de la Rolland’’.

 

Chemin faisant la Ville a épongé les déficits annuels du Parc d'Affaires la Rolland pour une somme de 4 millions $. Un montant astronomique (proposé par le conseiller Pierre Morabito) que le conseil a approuvé, avant d’autoriser la Ville à procéder au remboursement, le 17 novembre 2014. Une aventure qui a coûté la rondelette somme de 7 millions $ aux citoyens de Sainte-Adèle. L’équipe du maire sortant, Réjean Charbonneau, et ses conseillers Pierre Morabito et Lise Gendron, auraient pu arrêter la saignée bien avant, en décidant d’arrêter les paiements à l’OSBL, afin de faire Ã©conomiser des millions de dollars aux citoyens de Sainte-Adèle.

 

Un cas qui nous montre malheureusement une planification déficiente et une gestion improvisée et irresponsable. Un bien triste héritage pour les citoyens de Sainte-Adèle.

 

Et maintenant, ce qui nous inquiète, c’est que monsieur Morabito et madame Gendron nous parlent de continuité! Non merci, nous n'en avons plus les moyens!

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